France 2016 : l'Euro pour tous (enfin, presque...)

Publié le par Bastien

 

Ça y est, la FFF dévoile sa liste. Pas celle de Domenech, qui devrait nous faire patienter encore un peu avant de révéler les heureux élus qui seront convoqués pour les deux derniers match de l'équipe de France face aux Féroés et à l'Autriche pour une qualification pour la prochaine Coupe du Monde (ou pour les barrages en tout cas). Cette liste-ci ne concerne pas des joueurs, mais des stades, ceux qui seraient retenus si la France obtenait l'organisation de l'Euro 2016. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les choix effectués par la fédé ne font pas l'unanimité (pas plus que ceux du sélectionneur national d'ailleurs).

 

La liste, la voici :

-Parc des Princes ; Stade de France (Paris) ; Stade Vélodrome (Marseille) ; la Meinau (Strasbourg)

-Grands stades de Lyon, Lille, Bordeaux et Nice

-Stadium (Toulouse) ; Bollaert (Lens) ; Geoffroy-Guichard (Saint-Etienne) ; Marcel-Picot (Nancy)

 

Douze noms en tout. Les quatre premiers cités sont des stades déjà existants qui pourraient bénéficier de rénovations ou d'agrandissement (le Vélodrome et la Meinau notamment). Les quatre suivants restent à construire. Enfin, les quatre derniers, même s'ils figurent dans la liste, ne devraient pas tous accueillir le mondial. En effet, seul un de ces quatre stades devra être sélectionné, les trois malheureux ne servant alors qu'en cas de défaillance d'un des autres sites. Ce qui semble relativement improbable si l'on considère qu'un tel événement se prépare des mois voire des années à l'avance et que de manière générale, tout le monde finit par être prêt le jour-J. Ce qui veut donc dire concrètement qu'il n'y aura qu'un heureux et donc forcément trois déçus entre Toulouse, Lens, Saint-Etienne et Nancy.

 

Pour l'instant, le choix entre ces quatre là semble indécis, chacun possédant des arguments différents à faire valoir : qualité des infrastructures et de l'hébergement et aéroport de Blagnac à proximité à Toulouse, véritable ferveur populaire pour le football à Lens ou Saint-Etienne, et... soutien de Platini, président de l'UEFA, à la candidature de Nancy... Alors certes, cette seule vision paraît très réductrice, mais on a quand même du mal à expliquer autrement la présence de Nancy dans cette short-list. Sachant que le grand Est est déjà desservi par Strasbourg, qui bénéficie entre autre de son statut de ville européenne et surtout d'une frontière commune avec l'Allemagne qui devrait représenter un flot non-négligeable de spectateurs, donc de touristes et de consommateurs. Et sachant surtout que le grand ouest, lui, a été purement et simplement rayé de la carte de France par les autorités à l'origine de la sélection. Pas de la Beaujoire (Nantes, 35000 places) donc, pas de route de Lorient (Rennes, 30000 places) non plus, et encore moins de MMArena, le futur écrin du Mans. Un habitant de Brest qui voudra assister à une rencontre du tournoi devra donc parcourir pas moins de 600 kilomètres pour rallier une des villes candidates les plus proches, Paris ou Bordeaux... De toutes façons les Bretons ils nous ont déjà suffisamment gonflé avec la finale de la Coupe de France, on va pas leur filer l'Euro en plus, faut pas déconner non plus... Signalons par ailleurs que les projets de Montpellier, Metz et Puteaux n'ont semble t-il pas été retenus.

 
Pour rappel, la France devra faire face aux candidatures de l'Italie, de la Turquie, et de la Suède-Norvège qui présentent un dossier commun, pour l'obtention de l'organisation de ce championnat d'Europe des nations 2016.


2016. Toute la France est envahi par les convois de supporters étrangers qui débarquent par dizaines, par centaines, par milliers. Toute ? Non : une partie négligeable du territoire résiste encore et toujours à la ferveur provoquée par l'Euro...



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